Essai: Retour sur la Baltic Chronographe Bicompax 001

Un chronographe mécanique à un prix abordable (à partir de 541 euros sur le site de la marque), c’est très séduisant et tentant… Il fallait absolument que l’on sache ce que cela donne en réalité.  Nous avons donc testé, pendant 16 jours, le chronographe Bicompax 001 de Baltic.

Baltic est née, en 2017, de la Volonté de son fondateur Etienne Malec de créer une montre d’inspiration vintage, reprenant les codes des montres des années 40 (la dimensions du boitier : 38mm, le cadran épuré, le verre bombé en acrylique et le mouvement mécanique). Suite à une campagne sur Kickstarter, la marque dont le nom a été inspire par la beauté de la mer Baltique a lancé le chronographe Bicompax (entre autre, puisqu’elle a aussi lancé l’Automatic HMS 001). 

Esthétiquement, le chronographe Bicompax se veut minimaliste : un cadran épuré affichant un minimum d’informations (une petite seconde à 9h, un compteur de 30 min à 3h, des index discrets) et un bracelet en cuir avec des coutures d’arrêt qui renforce l’aspect vintage très dans l’air du temps de la montre (et qui soit dit en passant ont le plus séduit les néophytes).

Techniquement, la montre abrite un calibre chinois Seagull ST1901 (mouvement à roue à colonnes fabriqué sur la base du mouvement suisse Venus 175) qui équipait les montres de l’armée chinoise. La réserve de marche est de 45 heures (sur papier, mais selon notre teste : 38 heures). 
Pour ce qui est du chronographe, j’ai fait le teste avec mouvement remonté à bloc et mouvement n’ayant plus que la moitié de la réserve de marche. Et bien, il faudra s’assurer que le mouvement soit bien remonté, autrement votre chronométrage sera faussé.

A titre comparatif le modèle équivalent Seagull 1963 se trouve sur le web entre 200 et 300 euros les finitions du mouvement étant moins travaillées.

Ce qu’il faut reconnaître à Etienne Malec, c’est sa volonté de transparence, démarche très actuelle et très appréciée par les amateurs. Tout est clair : Le mouvement est chinois (et a fait ses preuves) et l’assemblage se fait en France près de Besançon. A quand le tout français ?

En conclusion, le chronographe Bicompax de Baltic est une belle pièce, agréable à porter. On apprécie le soin apporté aux détails : l’écrin en liège dans lequel repose la montre, la taille de la montre, le travail apporté au boitier (entre le polissage, le brossage circulaire et le brossage linéaire), la couronne gravée d’un B, les coutures d’arrêt du bracelet en cuir, le mouvement travaillé, la sobriété du cadran et le guillochage de la petite seconde et du compteur 30 min. Il faut cependant, faire attention au verre acrylique si vous voulez éviter les rayures et penser à la réserve de marche si vous tenez à utiliser le chronographe. Donc si vous chercher un Chrono vintage de charme, à prix abordable pour flâner, c’est une bonne alternative. 

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