Première mondiale en joaillerie : Un affichage fleur indiquant l’heure par douze pétales sautants!
Il s’agit d’un concept inédit de montre à complication d’un design résolument féminin et immédiatement discernable sur le cadran. En effet, la montre dame présentée ici est animée par l’éclosion d’une fleur affichant une couleur différente à midi ou à minuit et dont la corolle indique l’heure d’une façon unique par le biais d’une complication mécanique exclusive créée intégralement par Frédéric Jouvenot.
La forme florale de son affichage des heures sur 24 heures ainsi que la référence au dieu solaire indien Surya explique son nom. Le cadran visualise la course du soleil et l’alternance jour/nuit.
A la fois simple à lire et d’une mécanique complexe, cette pièce de la collection Solar Deity de Frédéric Jouvenot, comprend deux visages coïncidant au cycle du jour et de la nuit.
Pour la première fois dans l’histoire de l’horlogerie, un garde-temps affiche l’heure sans aiguilles classiques, ni chiffres, ni disques. Chaque heure est représentée par un pétale de fleur radioconcentrique, c’est-à-dire partant du centre pour aller à la périphérie. Au nombre de douze, ils affichent la course du soleil sur le cadran en indiquant l’heure à venir et l’heure échue.
A midi, tous les pétales sont de couleur verte ou rose comme la lumière du jour, selon le modèle. A ce moment précis, le cadran symbolise le soleil au zénith. Au fur et à mesure, les pétales deviennent noirs les uns après les autres dans le sens horaire, le cadran s’obscurcit et annonce la nuit. Minuit est exprimé par douze pétales sombres réfléchissant la lumière dans la nuit. Pour signifier le retour vers le jour, les pétales pivotent à nouveau successivement jusqu’à midi effectuant ainsi un cycle complet de 24 heures.
La lecture instinctive de l’heure est conservée. En effet, chaque heure garde son emplacement conventionnel. Les minutes, quant à elles, sont indiquées dans une cartouche centrale munie d’un index effectuant un tour complet sur le disque fixe des minutes. L’ensemble conserve l’écart angulaire classique d’une montre. Toute la technicité de la complication est enfermée dans le boitier central de 12 millimètres de diamètre et haut de 5 millimètres comprenant quelque 100 composants, dont 24 rubis qui vont actionner les pétales sautants de l’heure.
Exemple : à 3 heures 30 de l’après-midi, les trois premiers rayons sont noirs et l’indicateur des minutes est dirigé vers 6 heures, comme sur un cadran classique. L’écart angulaire classique entre 3 heures et 30 minutes est ainsi conservé. C’est là le tour de force de Frédéric Jouvenot : avoir gardé une lecture conventionnelle du cadran avec un système révolutionnaire d’affichage de l’heure.
Pour cette version en or blanc, la lunette est ornée d’un sertissage de 54 diamants d’un poids total de 2.15 carats. De plus, et c’est assez rare dans le milieu de la joaillerie pour le préciser, une technique particulière de suifage de tsavorites de couleur verte ou de saphirs de couleur rose, permet de distinguer ces pierres précieuses ou fines en trois dimensions dans le cadran, suivant la courbe naturelle des pétales. La couronne est également mise en valeur avec une tsavorite ou respectivement un saphir rose en forme de cabochon. Le taillage des pierres de forme inédite a été particulièrement difficile à maîtriser puisqu’elles sont ajustées au centième de millimètre dans le cadran. Cette prouesse a été réalisée par l’atelier joaillier Muller et a demandé plusieurs mois de travail. Le résultat dépasse toute espérance puisque le mélange noble des teintes des différents matériaux et des formes de l’ensemble est tout simplement magique à contempler !
Le mouvement à remontage automatique a été réalisé dans la grande tradition horlogère avec un balancier à vis, une finition des ponts avec côtes de Genève et un perlage relevé d’angles polis.