Sublimer la mécanique. Exalter le savoir-faire manufacturier. Susciter l’émotion et l’attente. Le désir et la fascination. Le défi quotidien que se lancent les artisans de la Manufacture Jaeger-LeCoultre est de taille. Chacun expert dans son art, ils unissent leurs talents pour composer les plus remarquables symphonies. Joailliers, émailleurs, guillocheurs, graveurs et horlogers ont le don de créer l’alchimie entre technique et esthétique, fond et forme, rouages et décors, distillant dans chaque montre âme et passion. Comme un livre ouvert sur les arcanes de l’art, les nouveautés 2011 racontent la rencontre de l’homme, du Beau et du temps et gravent dans l’éternité leur histoire.
Scintillant cortège, la nacre naturelle, l’aventurine, les diamants, l’émail et les plumes escortent avec grâce et sophistication les tourbillons, quantièmes perpétuels, répétitions minutes et autres indications jour/nuit. La nouvelle collection Master Lady propose une lecture raffinée du temps décliné au féminin. Les pièces émaillées conjuguent au présent un art séculaire dont les lettres de noblesses s’inscrivent à la main, dans une minutie poussée à l’extrême. Les montres pour hommes offrent aux complications horlogères de la Manufacture une nouvelle exécution à l’image du temps : infiniment précieuse. Chaque nouveauté à sa façon rend hommage à ces métiers manufacturiers qui ont traversé les âges et continuent à enrichir le patrimoine de Jaeger-LeCoultre avec créativité.
Master Lady Collection : l’éternel féminin
La silhouette est douce, les rondeurs sensuelles, l’élégance innée. Au jeu de la séduction, la nouvelle collection Master Lady met en avant ses plus beaux atours. Intemporelle, sa forme dompte les heures dans une ronde éternelle. Vêtue d’acier, d’or rose ou d’or gris, son boîtier adapte sa taille aux poignets les plus délicats. Une ligne de diamants taille brillant souligne son profil jusqu’aux cornes. Celles-ci jouent de finesse dans une nouvelle esthétique qui accentue encore la féminité de la pièce. Telle une offrande au temps, un diamant inversé vient ponctuer la couronne. La lunette sertie illumine un visage raffiné survolé par de généreuses aiguilles biseautées. Tandis que le tour d’heure arbore des chiffres contemporains tout en rondeur, le cadran se pare, selon les modèles, d’un guilloché central circulaire, d’une marqueterie de nacre, de diamants ou de plumes. Derrière la grâce et la pureté qui émanent de la collection disponible sur bracelet de satin ou d’or serti, se cache un coeur mécanique à remontage automatique réalisé dans la plus pure tradition de Haute Horlogerie.
Dotées du célèbre Calibre Jaeger-LeCoultre 978, les pièces Master Lady Tourbillon, Master Lady Tourbillon Wild et Master Lady Tourbillon Enamel prouvent que la technique sait aussi se faire femme. L’une offre une bague de diamants à son tourbillon pour mieux sceller l’union de la beauté et de la mécanique. L’autre auréole la complication horlogère d’un incroyable éventail de diamants, de nacre, d’aventurine et de plumes véritables qui se déploient sur le cadran dans un esprit Art Déco. La troisième invite la cage de tourbillon dans un monde végétal émaillé dans les règles de l’art où la nature se révèle vivace et radieuse.
Les montres émaillées : un art séculaire au service de la Haute Horlogerie
Destinés à se rencontrer dans les ateliers de la Manufacture, la Haute Horlogerie et l’art de l’émail miniature partagent le même amour du détail, la même rigueur, la même virtuosité d’exécution qui ne s’acquiert qu’au prix d’un patient labeur. Tous deux guidés par la main, l’oeil et le coeur, horloger et émailleur font de la minutie leur meilleur complice pour créer des chefs d’oeuvre de miniaturisation. De toutes les techniques connues à ce jour, la peinture miniature sur émail constitue probablement la forme la plus aboutie de cet art millénaire. Les nouveautés 2011 lui rendent un hommage vibrant. Elles mettent également en lumière un procédé d’émaillage datant de la Renaissance, l’émail translucide, qui se marie au guillochage pour parvenir à un relief saisissant. Ces techniques figurent parmi les plus précieuses de tous les arts picturaux. Disciplines qui ne sont guère plus enseignées aujourd’hui, elles ne sont maîtrisées que par de rares artisans qui perpétuent leur savoirfaire de génération en génération.
Dans sa version sertie, la Master Grand Tourbillon Enamel se plaît à jouer avec les ombres et la lumière pour mettre en valeur sa grande complication. Gravé à la main sur ses flancs, le boîtier d’or gris constitue un écrin sur mesure pour accueillir l’un des fleurons horlogers de la Manufacture et l’une des techniques ornementales les plus exceptionnelles. Dans le halo d’une lunette sertie de diamants baguette, deux grues cendrées se posent délicatement sur le cadran bleu nuit préalablement gravé. Réalisée selon la technique de l’émail translucide guilloché, cette pièce ajoute à la finesse de son décor miniature un effet de profondeur incroyable. Avant de poser les couches successives d’émail transparent, l’artisan réalise un minutieux guillochage à la main sur la plaque métallique de base. Puis il pose une couche d’émail blanc, la grisaille, sur la partie destinée à être décorée. Après cuisson, l’émailleur travaille avec du « blanc de Limoges » à l’aiguille ou au pinceau, en diverses couches et densités, afin de donner à la matière des effets de gris et de blancs, auxquels il peut ensuite mêler des oxydes de couleur. Tel un trompe-l’oeil, l’émail translucide gravé met en valeur le moindre détail du décor avec une précision infinie : dans un relief accentué par la lumière qui se reflète sur les contours des dessins, le plumage des oiseaux, le mouvement de leur cou, le raffinement du guilloché sont autant d’éléments miniatures qui donnent litéralement vie à la montre. Une vie qui bat au rythme des oscillations du mouvement à remontage automatique Calibre Jaeger-LeCoultre 978.