Préparez-vous à faire voile sur les eaux azurées de l’innovation horlogère, car la nouvelle et élégante Yema Navygraf Marine Nationale GMT fait son entrée majestueuse dans le monde de l’horlogerie.
La prestigieuse marque française Yema, synonyme d’innovation et de charme vintage, élargit une fois de plus son répertoire avec l’ajout de la nouvelle Navygraf Marine Nationale GMT, rehaussant considérablement son esthétique par rapport à son prédécesseur. Avec son boîtier à la fois moderne et attrayant et sa palette de couleurs audacieuse, cette nouvelle montre est une perle rare dans la collection de la marque. Avec cette sortie, la Navygraf Marine Nationale GMT pourrait bien faire de l’ombre à la Superman 500 GMT, icône de la marque. Approchons-nous pour mieux comprendre ce que cette nouvelle pièce a à offrir.
L’esthétique
Nous avons découvert la Yema Navygraf Marine Nationale GMT avant sa sortie au salon Time to Watches à Genève fin Mars. Dès le premier regard, la Navygraf donne l’impression d’être une évolution spectaculaire de sa version précédente, avec son boîtier redessiné et son cadran plein de caractère. Ajoutez à cela l’harmonie de couleurs bleu marine et jaune, et il est difficile de ne pas succomber au charme de cette nouvelle Navygraf. Si la Yema Superman était la montre de plongée professionnelle des années 1970, et que la Navygraf en était la version plus simplifiée, ces deux modèles se montrent aujourd’hui tout aussi impressionnants l’un que l’autre.
Boitier et verre
Commençons par le tout nouveau design du boîtier. Yema a repensé son boîtier en y intégrant des éléments de design modernes qui ajoutent une touche d’élégance à son allure générale. Et je dois dire que le résultat est très réussi. Ce nouveau boîtier en acier inoxydable mesure désormais 38,5 mm de large, contre 39 mm pour le modèle précédent. Il a une épaisseur de 12 mm, une longueur de 46 mm d’une corne à l’autre et un entre-cornes de 19 mm. De plus, il est étanche jusqu’à 300 mètres.
La finition brossée verticale agrémentée de chanfreins polis contraste agréablement avec la lunette brillante et le verre saphir, conférant à l’ensemble un design remarquablement bien pensé.
Sur le côté droit du boîtier, la couronne vissée est marquée avec l’emblème de la Marine Nationale en relief. Emblème que l’on retrouve également sur le fond de boîte, frappé à la presse hydraulique avec un effet poli/brossé en relief. Ces détails soigneusement exécutés témoignent du partenariat fructueux entre Yema et la Marine française.
La Navygraf Marine nationale GMT est dotée d’un verre saphir double dôme de 2,50 mm d’épaisseur, offrant une meilleure lisibilité, une plus grande résistance et un look vintage.
Cadran et lunette
Le boîtier n’est pas la seule chose qui a été revue et améliorée. Yema a également décidé de revoir entièrement le design du cadran. Les index de la version précédente ont été remplacés par un nouveau design qui fait référence à la Navygraf II de la fin des années 1970. Le cadran bleu marine mat est orné d’index en acier inoxydable poli remplis de Super-LumiNova. Les repères des 12, 6 et 9 heures ont une forme en rectangle et triangle tandis que les autres index sont des repères ronds classiques, accompagnés d’un guichet de date à 3 heures. Ce dernier est encadré de blanc et présente un disque blanc avec des chiffres en bleu.
Le logo Yema et le nom distinctif Navygraf sont affichés sur la partie supérieure du cadran, tandis que la moitié inférieure met en avant la fonction GMT, la profondeur en pieds et le nom de la Marine Nationale.
Les aiguilles des heures et des minutes en acier inoxydable adoptent une forme simple de crayon et sont remplies de Super-LumiNova. Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est la parfaite harmonie du texte jaune “Navygraf” avec l’aiguille centrale des secondes jaune et la pointe triangulaire ajourée de l’aiguille GMT. Je dois avouer que la combinaison de blanc, de jaune et de bleu fonctionne à merveille, conférant à la montre une allure nette et élégante.
Le cadran est entouré d’une lunette bidirectionnelle GMT en acier inoxydable avec un insert en saphir bleu et blanc. La partie blanche est traitée avec du Super-LumiNova, combiné avec les chiffres blancs sur la partie bleue de la lunette, ainsi que les aiguilles et les index remplis de Super-LumiNova, on obtient un véritable spectacle visuel la nuit.
Bracelet
La Navygraf est livrée avec deux bracelets, un premier où vous devrez faire un choix entre le bracelet acier ou rubber FKM VITON® et un deuxième en sangle élastique aux couleurs de la Marine nationale. Une option vraiment intéressante qui permet de varier l’esthétique au poignet.
De base la montre est montée sur un bracelet en acier à maillons en forme de H, cette conception s’accorde parfaitement avec le design global de la montre. Il est à la fois confortable et esthétiquement plaisant, un joli effet poli-brossé et le logo de la marque gravé sur la boucle déployante. Petite fonctionnalité qui sera appréciée des vrais plongeurs, un système d’extension rapide pour faciliter son ajustement autour de la combinaison.
L’autre choix pour cette Yema est le nouveau bracelet rubber FKM VITON®, spécialement conçu pour un usage professionnel, il a été étudié pour une utilisation intensive. Fabriqué à partir de caoutchouc FKM Viton® de première qualité, il offre une durabilité maximale tout en restant souple, confortable, étanche et très résistant. Le bracelet est également muni d’une boucle déployante en acier inoxydable avec le logo de la marque.
Mais là où pour moi cette Yema prend tout son charme c’est lorsqu’elle se pare du bracelet en sangle élastique aux couleurs de la Marine nationale. L’harmonie des couleurs entre le bracelet et le cadran, l’emblème de la Marine sur la boucle et la texture de la sangle créent un effet saisissant. Malheureusement, notre version d’essai était livrée sans ce bracelet, ce qui m’a privé de l’apprécier pleinement, excepté lors de notre visite au salon de Genève. À ce moment-là, je m’interrogeais d’ailleurs sur la sécurité de la fermeture de ce bracelet, qui semblait légère. Cependant, sans un essai prolongé, je ne peux me prononcer de manière définitive sur ce point.
Le mouvement
À l’intérieur du boîtier, Yema a intégré le même mouvement que celui utilisé pour la Superman GMT 500 : le calibre Yema 3000. Il s’agit d’un mouvement mécanique automatique développé par la marque horlogère française.
Ce mouvement, conçu, développé et assemblé en France, fonctionne à une fréquence de 28’800 alternances par heure, avec 29 rubis. Il dispose d’une réserve de marche de 42 heures et présente une dérive journalière de +- 10 secondes. En plus des fonctions heures, minutes et secondes, il offre également une complication GMT, permettant l’affichage d’un deuxième fuseau horaire grâce à une aiguille indépendante. Une fonctionnalité qui se révèle être l’un des points forts de cette montre, permettant de lire jusqu’à 3 fuseaux horaires différents grâce à l’aiguille GMT et à la lunette tournante à 24 clics.
Le calibre Yema 3000 est reconnu pour sa fiabilité et sa précision, et a été spécialement conçu pour répondre aux exigences des montres de plongée.
Budget
La Navygraf Marine Nationale GMT reste une proposition intéressante à 1’349 € avec le bracelet acier et le bracelet élastique Marine Nationale inclus. Si vous préférez opter pour la combinaison du bracelet en caoutchouc Viton FKM et du bracelet élastique Marine Nationale, il faudra alors débourser 1’379 euros. Personnellement, je choisirais certainement la version avec le bracelet acier et le bracelet élastique. Cette combinaison offre une belle variété.
Mon avis
Yema a fait un excellent choix en abandonnant le design de la précédente Navygraf et en créant une nouvelle version améliorée, inspirée de la Navygraf II. Ce modèle allie parfaitement le charme du vintage et la modernité du design. Cet équilibre est l’une des caractéristiques que j’apprécie chez Yema. La marque utilise ce caractère rétro distinctif comme point de départ de son design.
Le port de cette montre procure une sensation extrêmement agréable. Son boîtier de 38,5 mm, doté de cornes robustes, s’ajuste parfaitement au poignet. Le bracelet en sangle, avec ses couleurs bleu, jaune et blanc, confère à la montre une présence indéniable au poignet. Après avoir eu l’occasion de tester les deux modèles, je dois avouer préférer esthétiquement cette Navygraf à la Superman 500 GMT. Elle dégage simplement plus de caractère et d’originalité.
