La montre Hermès Arceau Le temps suspendu permet de vivre une pause, un interlude sur lequel le temps n’a plus d’emprise. Son boîtier de 38 mm de diamètre abrite un poussoir qui, sur simple pression, immobilise les aiguilles des heures et des minutes aux alentours de 12 heures. Voici le temps effacé du cadran de la montre, dissocié de l’heure civile qui, elle, continue sa course invisible. Une nouvelle pression sur ce bouton et le temps reprend son cours. Dans le petit espace gradué sur 24, le regard est attiré par une aiguille facétieuse qui virevolte continuellement à rebours, comme un pied de nez au temps qui passe.
Derrière ces pirouettes, un mécanisme savant, chef d’orchestre d’une complication horlogère singulière, développée en exclusivité pour Hermès. Protégé par deux brevets – l’un pour son architecture, l’autre pour les dents d’engrenage à rattrapage de jeu – le module s’ajoute au calibre de Manufacture H1912. Les phases de marche et de mise en suspens du temps sont coordonnées par deux roues à colonne synchronisées, l’une dévolue aux heures, l’autre aux minutes. Ce mécanisme rétrograde à 360° des heures et des minutes fait alors disparaître le temps sans pour autant arrêter le mouvement. Cette course ininterrompue s’affiche dans le témoin de marche, entraîné par un mobile de seconde qui tourne à contresens.