Speake-Marin Jumping Hours

Passé, présent et futur sont les symboles du temps qui passe. Si nous tentons sans cesse de lui attribuer une valeur, il est pourtant fugitif et il nous est impossible de le contrôler. La Jumping Hours, garde-temps de la collection du Cabinet des Mystère de Speake-Marin, met en exergue la nature éphémère de cette matière première intangible.

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Ainsi quatre indicateurs d’heure sautante, chacun entraîné par sa roue dorée, nous rappellent que le temps n’interrompt jamais sa course. Alors que pour un enfant, le temps semble infini, pour un adulte, plus il passe, plus les heures, minutes et secondes qui composent les jours semblent s’accélérer pour devenir de plus en plus courtes et s’échapper.
Peter Speake-Marin s’est inspiré du passé pour exprimer cette marche implacable du temps. Dans une volonté de réinterpréter le système de l’heure sautante, inventée il y a environ 150 ans, l’horloger anglais a déstructuré cette complication historique en quatre parties pour exposer l’inéluctable fuite du temps. Ainsi les heures « sautent » littéralement d’une partie de la complication à la suivante en un clignement d’œil. La Jumping Hours de Speake-Marin contient quatre petites aiguilles des heures, style Foundation, en acier bleuies. Chacune d’entre elles, délicatement réalisée, est placée sur un cadran aux finitions argentées à 3h, 6h, 9h et 12h.

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Les aiguilles sont posées individuellement sur leur propre roue dorée et « sautent » toutes les 15 minutes lorsqu’une minuscule épingle – situé au centre de chaque roue – pousse de façon séquentielle, une roue après l’autre, alors que les aiguilles centrales des heures et de minutes, en acier bleuies, continuent à aller de l’avant. Au centre du cadran se trouvent quatre minuscules points. Lors du changement d’heure, un point rouge s’aligne sur l’un de ces quatre indicateurs. Toutes les 15 minutes, un petit trou circulaire à côté de la base des aiguilles des minutes s’aligne avec le point rouge indiquant ainsi que l’heure a « sauté ».
« Sur la Jumping Hours de Speake-Marin, il y a une animation constante grâce à la progression de l’aiguille des minutes qui est en mouvement permanent» raconte Peter Speake-Marin. « L’idée étant de montrer la vitesse du temps qui passe ».

Le cadran de la Jumping Hours est la partie supérieure de la platine. Le mouvement, réalisé dans un argent allemand traditionnel, fournit des ponts et plaques grainés circulaires avec des aiguilles polies en oblique. La courbe distincte des ponts donne l’illusion que le cadran bouge en cadence avec les aiguilles des heures.

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Afin que le centre de l’attention reste sur l’action du passage des heures, aucun index ne se trouve sur le cadran. Au lieu de cela, de minuscules marqueurs, subtilement poinçonnés, sont soigneusement arrangés tout autour de la platine. Le cadran en argent contraste admirablement avec l’or rose 18 ct de la lunette. Une couronne de style Louis XV et le fond en or rouge apportent une touche supplémentaire au style classique de Speake-Marin. Enfin un texte gravé à la main, en lettre majuscule avec une police ancienne, apporte une ultime touche d’élégance rappelant une autre époque.

Le mouvement Eros automatique de la Jumping Hours est visible à travers le fond de la boîte et possède une réserve de marche de 5 jours. La machine à arrondir, signature de Speake-Marin, se trouve sur la mystérieuse masse oscillante, ainsi que les inscriptions, gravées à la main « Unique Piece » et « Mechanical Art No.2 ». L’évolution du temps de la Jumping Hours est réunie dans la boîte iconique Piccadilly de 42mm en or rouge et en acier inoxydable. La pièce a été entièrement développée, réalisée avec des finitions à la main, assemblée et régulée par un seul horloger.
La Jumping Hours de Speake-Marin est une pièce unique.

 
 

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